Dimanche (27/03/05)
Conclusion
Juste un dernier article pour dire que depuis deux mois j'ai trouvé l'amour.
Une fille formidable. Elle a changée ma vie, parce que je suis heureux maintenant, comme jamais je ne l'ai été auparavant.
La période précédent sa rencontre fut extrèmement dure moralement, mais à présent je souris à la vie, et elle me sourit en retour.
Merci à vous qui m'avez lu, merci à toi Pauline, qui alimente désormais mon coeur de ton amour.
Une fille formidable. Elle a changée ma vie, parce que je suis heureux maintenant, comme jamais je ne l'ai été auparavant.
La période précédent sa rencontre fut extrèmement dure moralement, mais à présent je souris à la vie, et elle me sourit en retour.
Merci à vous qui m'avez lu, merci à toi Pauline, qui alimente désormais mon coeur de ton amour.
Ecrit par Woshee, à 17:03 dans la rubrique "Premiers Pas".
Samedi (13/11/04)
Moi, the return
Bon ben je crois que je vais recommencer à écrire sur mon joueb.
Je suis donc maintenant étudiant en école d'ingé à Nancy, loin de tout ce que je connaissais. Je voulais changer d'air, et là je suis servis. Trop servis même, vous pouvez pas savoir comme je le regrette maintenant.
Je me suis fait des potes quand même, quelques uns avec qui j'ai de bons contacts même.
Mais je passe toutes mes soirées et mes WE à broyer du noir non-stop.Je mange n'importe comment, je ne dors qu'a l'occasion, je suis complètement démotivé pour bosser... c'est affreux... j'ai jamais été aussi mal dans ma peau, et c'est de pire en pire.
Voila je sais plus du tout quoi faire pour arriver à rencontrer quelqu'un qui puisse me faire oublier tout ça. Là je touche le fond.
Je vous embrasse.
Je suis donc maintenant étudiant en école d'ingé à Nancy, loin de tout ce que je connaissais. Je voulais changer d'air, et là je suis servis. Trop servis même, vous pouvez pas savoir comme je le regrette maintenant.
Je me suis fait des potes quand même, quelques uns avec qui j'ai de bons contacts même.
Mais je passe toutes mes soirées et mes WE à broyer du noir non-stop.Je mange n'importe comment, je ne dors qu'a l'occasion, je suis complètement démotivé pour bosser... c'est affreux... j'ai jamais été aussi mal dans ma peau, et c'est de pire en pire.
Voila je sais plus du tout quoi faire pour arriver à rencontrer quelqu'un qui puisse me faire oublier tout ça. Là je touche le fond.
Je vous embrasse.
Ecrit par Woshee, à 17:16 dans la rubrique "Premiers Pas".
Samedi (21/08/04)
Je suis désolé de pas avoir écrit quoi que ce soit plutot, et je vois qu'il y en a qui s'impatientent (Hein Flo-Flo ;) )
Mais ce qu'il y a dire à propos de Maud est simple. D'abord mon pote n'a pas vraiment réussi à lui toucher mot, et m'a fermement convaincu de lui parler moi-même. J'étais convaincu mais je me suis dégonflé. Je m'étais dit que ça ne valait pas le coup, qu'il fallait que je laisse filer, qu'il fallait relativiser. En me disant ça, je me sentais trés bien pendant deux jours, puis je me suis remis à déprimer.
Après il me semble que j'ai réesayé de la rappeler, mais vraiment avec rien de précis à lui dire, j'essayais connement de me lancer...
Un peu après, j'ai abandonné toute idée de conquérir son coeur. C'était trop dur pour moi. Je ne l'aurai pas vu pendant ces vacances, comme nous étions tout les 2 partis de chez nous. Et l'année prochaine, je m'en vais étudier à Nancy pendant qu'elle ira sur Lyon. On gardera un contact amical sans plus.
Voila vous savez tout. Je vais éventuellement convertir ce joueb en une sorte de journal personnel, je dirai pas intime, faut pas déconner, ou en créer un autre, je verrai bien. A bientot peut être!
Mais ce qu'il y a dire à propos de Maud est simple. D'abord mon pote n'a pas vraiment réussi à lui toucher mot, et m'a fermement convaincu de lui parler moi-même. J'étais convaincu mais je me suis dégonflé. Je m'étais dit que ça ne valait pas le coup, qu'il fallait que je laisse filer, qu'il fallait relativiser. En me disant ça, je me sentais trés bien pendant deux jours, puis je me suis remis à déprimer.
Après il me semble que j'ai réesayé de la rappeler, mais vraiment avec rien de précis à lui dire, j'essayais connement de me lancer...
Un peu après, j'ai abandonné toute idée de conquérir son coeur. C'était trop dur pour moi. Je ne l'aurai pas vu pendant ces vacances, comme nous étions tout les 2 partis de chez nous. Et l'année prochaine, je m'en vais étudier à Nancy pendant qu'elle ira sur Lyon. On gardera un contact amical sans plus.
Voila vous savez tout. Je vais éventuellement convertir ce joueb en une sorte de journal personnel, je dirai pas intime, faut pas déconner, ou en créer un autre, je verrai bien. A bientot peut être!
Ecrit par Woshee, à 23:26 dans la rubrique "Premiers Pas".
Vendredi (30/04/04)
Le bout du tunnel est peut être proche...
Ca fait maintenant plus d'une semaine que je n'ai pas écrit de nouvelles mais ce n'est pas pour cela qu'il ne s'est rien passé.
Durant cette période, je me suis confié à un nombre incroyable de personnes, surtout par le biais d'internet, que ce soit à de vieux potes, à des amis connus brièvement lors d'un stage, à des camarades de classe... J'ai besoin qu'on me parle, qu'on me conseille, qu'on s'occupe de moi je pense.
Je vois théoriquement Maud tout les vendredis. Sur les encouragements de pas mal de monde je m'étais décidé à lui parler face à face une bonne fois pour toutes, d'arriver enfin à lui dire de vive voix ce que je ne pouvais qu'écrire. Mais comme le destin est un peu taquin, il a fait que Maud n'étais pas là ce jour là... Ca c'est tout à fait le genre de chose qui motive d'une force :-/
Ensuite, au début de la semaine suivante, cette semaine donc, je me mets à causer au frère de mon meilleur pote, qui connait pas mal Maud. Il me propose alors de lui en parler. J'acepte la proposition, pensant que ça ne pourait que m'aider à lui parler. Il a dû, s'il y est arrivé lui en parler hier soir pendant une soirée. Je ne sais pas ce qu'il en a été et je ne le saurai que ce soir en les voyant tout les deux.
Voilà, tout est dit, théoriquement c'est le grand soir....
Durant cette période, je me suis confié à un nombre incroyable de personnes, surtout par le biais d'internet, que ce soit à de vieux potes, à des amis connus brièvement lors d'un stage, à des camarades de classe... J'ai besoin qu'on me parle, qu'on me conseille, qu'on s'occupe de moi je pense.
Je vois théoriquement Maud tout les vendredis. Sur les encouragements de pas mal de monde je m'étais décidé à lui parler face à face une bonne fois pour toutes, d'arriver enfin à lui dire de vive voix ce que je ne pouvais qu'écrire. Mais comme le destin est un peu taquin, il a fait que Maud n'étais pas là ce jour là... Ca c'est tout à fait le genre de chose qui motive d'une force :-/
Ensuite, au début de la semaine suivante, cette semaine donc, je me mets à causer au frère de mon meilleur pote, qui connait pas mal Maud. Il me propose alors de lui en parler. J'acepte la proposition, pensant que ça ne pourait que m'aider à lui parler. Il a dû, s'il y est arrivé lui en parler hier soir pendant une soirée. Je ne sais pas ce qu'il en a été et je ne le saurai que ce soir en les voyant tout les deux.
Voilà, tout est dit, théoriquement c'est le grand soir....
Ecrit par Woshee, à 10:38 dans la rubrique "Premiers Pas".
Dimanche (18/04/04)
Nouvelle lettre non envoyée
J'en ai encore retrouvé une, c'est fou ce que j'écris sans agir moi. Vous moquez pas je l'ai commencé sur un coin de table de philo...
Un petit rossignol voletait innocemment dans les sous-bois, illuminant le coeur de chacun de ses habitants. Ce petit rossignol d'aspect si chétif, était aimé de la population forestière, même si tous ne se rendaient pas compte de son pouvoir.
Tous sauf un, un gros corbeau pataud au grand coeur qui pensa trouver l'être qui donnerait un sens à sa vie, l'être pouvant combler son défaut d'amour. Ce corbeau aussi était bien aimé de son entourage, presque pour les mêmes raisons en fait : il était d'un naturel très gentil, et beaucoup de monde se plaisait à lui parler, pour rire avec lui, ou discuter de choses plus sérieuses.
Ce corbeau était tellement amoureux qu'il se décida alors de tenter de l'approcher, mais avec une maladresse incroyable. En effet, quand il se trouvait en sa présence, le corbeau s'emballait : ses ailes se mettaient à papillonner, son petit coeur à s'emballer, et sa voix à n'émettre que de laids croassements. Quant au petit rossignol, il ne se doutait de rien, et continuait à vivre sa vie nonchalamment, ne considérant le corbeau que comme un simple ami.
Mais le corbeau n'y tint plus, il se doit de se révéler à l'oiselle de son coeur. Il lui écrit donc une lettre dans laquelle il lui déclara sa flamme le plus simplement du monde, aussi naturellement que son coeur le ressentait. Le rossignol ne s'attendait absolument pas à recevoir une pareille lettre de son ami, au point qu'il ne savait pas comment il pourrait lui répondre. Il considérait le corbeau comme un ami, indubitablement, mais jamais des sentiments plus forts ne l'avaient lié à lui.
Il se passa donc plusieurs jours, pendant lesquels le corbeau pensait avoir fait le mauvais choix, et pendant lesquels le rossignol se demandait comment répondre à son ami sans lui faire de mal. Il connaissait bien le corbeau, et l'aimait bien, le froisser pourrait lui faire du mal à lui-même.
Lorsque le rossignol répondit, le corbeau s'était tellement dit et redit qu'il n'était qu'un oiseau imbécile, qu'il était sûr que le rossignol le repousserait. C'est effectivement ce qu'il fit, arguant qu'il n'avait pas de sentiments assez fort pour l'aimer plus qu'en ami. Le corbeau ne dit rien, il ne fait qu'acquiescer les paroles de son amour, il voudrait bien répondre, mais ce sent trop mal pour dire quoi que ce soit, et s'en repart donc tout penaud.
De très longues semaines passent alors, pendant lesquelles le corbeau continue de se lamenter sur son sort. Il regrette son attitude, sa passivité, il pense alors que le rossignol s'est fait une mauvaise idée de lui du fait de son manque d'assurance. Pendant cette période, le rossignol ne pensait plus réellement au corbeau, croyant que celui-ci l'avait à présent oublié, et qu'il ne s'agissait que d'un petit rêve stupide.
Mais le corbeau, rongé par le chagrin, l'amour et le désir ne pouvait en rester là, il avait besoin du rossignol il le sentait, et ne pouvait renier cet amour. Il a donc décidé d'envoyer une seconde lettre à sa bien aimée, une lettre dans laquelle il décida d'insister sur la force, l'intensité de ses sentiments, et sur l'estime qu'il lui portait.
Le rossignol, recevant cette missive, fut de nouveau surpris. Mais plus encore que la première fois ! En effet, il ne pouvait s'attendre à un si brûlant amour de la part de cette créature. Il est alors troublé, doutant de ses sentiments pour le corbeau, réfléchissant également beaucoup aux conséquences de la concrétisation éventuelle de son amour. Il se décide alors de lui écrire, mais pauvre de lui, voila que le rossignol se trouve encore plus timide que le corbeau, et ne peut se résoudre à l'envoyer !
Le corbeau resta donc des semaines et des semaines durant sans nouvelle du rossignol, ne le voyant même plus, la saison des voyages ayant commencée. Il passait des nuits entières à rêver d'elle, des journées entières à se demander si la lettre était bien arrivée, si il avait utilisé les bons mots, comment il pourrait lui parler lorsqu'il la reverrait?
Quand le corbeau et le rossignol se revirent de nouveau régulièrement, aucun des deux ne réussit à reparler de ce fait, de cette lettre. Leur vie continuait comme si de rien n'était. Mais semaines après semaines, le corbeau voyait toujours cette divine créature rester inchangée, donc parfaite, son esprit commençait à n'être plus qu'obnubilé par cette vénus aérienne.
Il se décida finalement à l'inviter à parler en tête à tête de son amour.Lors de cette rencontre, paralysés par leurs timidités respectives, aucun ne se décidait à parler. Finalement ce fut le rossignol, qui le premier prit la parole. Il parla des lettres qu'il avait reçu, il parla de l'émotion qu'il avait ressenti en lisant ces paroles tellement empruntes de gentillesses, d'amours. Les paroles du corbeau l'avaient beaucoup touchées, mais devant cette cascade de sentiments, le rossignol se sentait trop minuscules : il avait peur de ne pas pouvoir lui rendre la pareille, lui donner en échange un amour aussi passionné que le sien. Le corbeau n'en avait que faire, il l'aimait du plus profond de son coeur, son seul désir était de pouvoir être près du rossignol, de pouvoir déverser l'amour de son coeur dans le sien.
Mais il n'arrivait à rien dire, il écoutait ton flot de parole émit par ta si belle voix, il n'osait pas t'interrompre. Pourtant il en aurait eu à dire ! Il aurait pu dire qu'il lui importait peu d'avoir un plein amour de sa part, tant qu'il pouvait pleinement lui donner le sien, le rendre heureux. Il aurait pu lui dire qu'il était également une personne sensible, ayant le plus grand besoin de tendresse, d'une personne dévouée et aimante, d'un appui dans les marais de l'existence... il savait qu'il s'agissait de choses que le rossignol pouvait lui apporter, mais il n'en dit rien... Le corbeau avait peur. Il avait peur d'avoir l'air de trop insister, il avait peur d'une réaction encore plus négative du rossignol, il avait peur de tout ça... Il se sentait petit, minable, ridicule, malheureux, il ne savait même plus s'exprimer, il aurait voulu se faire souris et se cacher derrière un meuble pendant tout le reste de sa vie.
A la fin de la soirée, le corbeau pleurait sur le chemin de son retour, il ne savait plus où il en était. Il savait que ce tête à tête avait pour but de tout régler. Mais rien n'était fait, rien n'était dit, il restait encore tout à faire pour lui. Il se sentait en colère, en rage contre lui-même, et se mettait à se détester, à se demander à quelle valeur avait la vie si on ne réussissait à la vivre pleinement. Il savait qu'il devait encore et encore essayer de séduire le rossignol pour ne pas voir son esprit détruit par le chagrin.
Un petit rossignol voletait innocemment dans les sous-bois, illuminant le coeur de chacun de ses habitants. Ce petit rossignol d'aspect si chétif, était aimé de la population forestière, même si tous ne se rendaient pas compte de son pouvoir.
Tous sauf un, un gros corbeau pataud au grand coeur qui pensa trouver l'être qui donnerait un sens à sa vie, l'être pouvant combler son défaut d'amour. Ce corbeau aussi était bien aimé de son entourage, presque pour les mêmes raisons en fait : il était d'un naturel très gentil, et beaucoup de monde se plaisait à lui parler, pour rire avec lui, ou discuter de choses plus sérieuses.
Ce corbeau était tellement amoureux qu'il se décida alors de tenter de l'approcher, mais avec une maladresse incroyable. En effet, quand il se trouvait en sa présence, le corbeau s'emballait : ses ailes se mettaient à papillonner, son petit coeur à s'emballer, et sa voix à n'émettre que de laids croassements. Quant au petit rossignol, il ne se doutait de rien, et continuait à vivre sa vie nonchalamment, ne considérant le corbeau que comme un simple ami.
Mais le corbeau n'y tint plus, il se doit de se révéler à l'oiselle de son coeur. Il lui écrit donc une lettre dans laquelle il lui déclara sa flamme le plus simplement du monde, aussi naturellement que son coeur le ressentait. Le rossignol ne s'attendait absolument pas à recevoir une pareille lettre de son ami, au point qu'il ne savait pas comment il pourrait lui répondre. Il considérait le corbeau comme un ami, indubitablement, mais jamais des sentiments plus forts ne l'avaient lié à lui.
Il se passa donc plusieurs jours, pendant lesquels le corbeau pensait avoir fait le mauvais choix, et pendant lesquels le rossignol se demandait comment répondre à son ami sans lui faire de mal. Il connaissait bien le corbeau, et l'aimait bien, le froisser pourrait lui faire du mal à lui-même.
Lorsque le rossignol répondit, le corbeau s'était tellement dit et redit qu'il n'était qu'un oiseau imbécile, qu'il était sûr que le rossignol le repousserait. C'est effectivement ce qu'il fit, arguant qu'il n'avait pas de sentiments assez fort pour l'aimer plus qu'en ami. Le corbeau ne dit rien, il ne fait qu'acquiescer les paroles de son amour, il voudrait bien répondre, mais ce sent trop mal pour dire quoi que ce soit, et s'en repart donc tout penaud.
De très longues semaines passent alors, pendant lesquelles le corbeau continue de se lamenter sur son sort. Il regrette son attitude, sa passivité, il pense alors que le rossignol s'est fait une mauvaise idée de lui du fait de son manque d'assurance. Pendant cette période, le rossignol ne pensait plus réellement au corbeau, croyant que celui-ci l'avait à présent oublié, et qu'il ne s'agissait que d'un petit rêve stupide.
Mais le corbeau, rongé par le chagrin, l'amour et le désir ne pouvait en rester là, il avait besoin du rossignol il le sentait, et ne pouvait renier cet amour. Il a donc décidé d'envoyer une seconde lettre à sa bien aimée, une lettre dans laquelle il décida d'insister sur la force, l'intensité de ses sentiments, et sur l'estime qu'il lui portait.
Le rossignol, recevant cette missive, fut de nouveau surpris. Mais plus encore que la première fois ! En effet, il ne pouvait s'attendre à un si brûlant amour de la part de cette créature. Il est alors troublé, doutant de ses sentiments pour le corbeau, réfléchissant également beaucoup aux conséquences de la concrétisation éventuelle de son amour. Il se décide alors de lui écrire, mais pauvre de lui, voila que le rossignol se trouve encore plus timide que le corbeau, et ne peut se résoudre à l'envoyer !
Le corbeau resta donc des semaines et des semaines durant sans nouvelle du rossignol, ne le voyant même plus, la saison des voyages ayant commencée. Il passait des nuits entières à rêver d'elle, des journées entières à se demander si la lettre était bien arrivée, si il avait utilisé les bons mots, comment il pourrait lui parler lorsqu'il la reverrait?
Quand le corbeau et le rossignol se revirent de nouveau régulièrement, aucun des deux ne réussit à reparler de ce fait, de cette lettre. Leur vie continuait comme si de rien n'était. Mais semaines après semaines, le corbeau voyait toujours cette divine créature rester inchangée, donc parfaite, son esprit commençait à n'être plus qu'obnubilé par cette vénus aérienne.
Il se décida finalement à l'inviter à parler en tête à tête de son amour.Lors de cette rencontre, paralysés par leurs timidités respectives, aucun ne se décidait à parler. Finalement ce fut le rossignol, qui le premier prit la parole. Il parla des lettres qu'il avait reçu, il parla de l'émotion qu'il avait ressenti en lisant ces paroles tellement empruntes de gentillesses, d'amours. Les paroles du corbeau l'avaient beaucoup touchées, mais devant cette cascade de sentiments, le rossignol se sentait trop minuscules : il avait peur de ne pas pouvoir lui rendre la pareille, lui donner en échange un amour aussi passionné que le sien. Le corbeau n'en avait que faire, il l'aimait du plus profond de son coeur, son seul désir était de pouvoir être près du rossignol, de pouvoir déverser l'amour de son coeur dans le sien.
Mais il n'arrivait à rien dire, il écoutait ton flot de parole émit par ta si belle voix, il n'osait pas t'interrompre. Pourtant il en aurait eu à dire ! Il aurait pu dire qu'il lui importait peu d'avoir un plein amour de sa part, tant qu'il pouvait pleinement lui donner le sien, le rendre heureux. Il aurait pu lui dire qu'il était également une personne sensible, ayant le plus grand besoin de tendresse, d'une personne dévouée et aimante, d'un appui dans les marais de l'existence... il savait qu'il s'agissait de choses que le rossignol pouvait lui apporter, mais il n'en dit rien... Le corbeau avait peur. Il avait peur d'avoir l'air de trop insister, il avait peur d'une réaction encore plus négative du rossignol, il avait peur de tout ça... Il se sentait petit, minable, ridicule, malheureux, il ne savait même plus s'exprimer, il aurait voulu se faire souris et se cacher derrière un meuble pendant tout le reste de sa vie.
A la fin de la soirée, le corbeau pleurait sur le chemin de son retour, il ne savait plus où il en était. Il savait que ce tête à tête avait pour but de tout régler. Mais rien n'était fait, rien n'était dit, il restait encore tout à faire pour lui. Il se sentait en colère, en rage contre lui-même, et se mettait à se détester, à se demander à quelle valeur avait la vie si on ne réussissait à la vivre pleinement. Il savait qu'il devait encore et encore essayer de séduire le rossignol pour ne pas voir son esprit détruit par le chagrin.
Ecrit par Woshee, à 22:04 dans la rubrique "Premiers Pas".
Samedi (17/04/04)
Le temps de la déprime
On avait discuté longuement, même si je n'avais pas dire tout ce que j'aurai voulu il en était ainsi. Je suis on ne peux plus mal dans ma peau, je ne cesse de penser et de repenser à cette soirée, de regretter ce que j'ai dit ou pas dit... je n'ai jamais eu autant de regret que ce jour là.
Les semaines passent, et petit à petit je commence à essayer de me confier à mon entourage. D'abord mon meilleur pote comme ça, vaguement, il manifeste pas réellement beaucoup d'intérêt mais ça fait une autre personne qui "sait". Et ensuite et surtout, j'en parle à un excellente amie. Dans un de mes graves moment de déprime j'en viens même à aller chez elle pour causer deux heures durant. Ce qu'il en ressort est simple: soit je "fonce" tout simplement, en étant sûr de moi, en lui parlant avec des mots justes, soit je laisse tomber et arrête d'y penser définitivement.
J'ai essayé la seconde solution, en essayant de penser à d'autres filles même, mais aucune n'était assez... comment dire... personne ne peut être Maud à part Maud, c'est aussi simple que cela!
Soit, je décide donc de lui téléphoner. Je ne vous ai pas encore dit à quel point c'est une épreuve pour moi de téléphoner à l'être aimé. On peut se dire que c'est bien facile, on compose le numéro on tombe sur elle et paf on dit tout ce qu'on a sur le coeur bien plus facilement que si on était l'un en face de l'autre. Pas du tout!
Tout d'abord il y a une intense réflection sur les paroles à dire, sur les mots et les tournures de phrases à employer, sur quoi insister etc... Et dans tout les cas avant on est jamais satisfait de sa réflexion, et après on a de toute façon dit le quart de ce qu'on avait l'intention de dire... Aussi inutile qu'indispensable en somme.
Après cela, c'est avec fébrilité que l'on tape le numéro de téléphone, et avec angoisse que l'on entend la tonalité: est-ce qu'elle est là? La chose la plus déprimante est le cas où l'on appelle toute une après midi sans qu'il n'y ait jamais aucune réponse...
Ensuite, c'est une chose qui peut paraître con, mais qui m'a mine de rien très souvent stressé: tombé sur sa mère. Ca m'arrivait tout le temps, et je craignais en fait qu'elle se mette à penser des "choses". C'est bête mais en fait c'est à cause ma propre mère qui est toujours terriblement vieux jeu et ringarde de ce coté là :-/
Je l'appelle donc, lui dit le quart de ce qu'aurai aimé lui dire, le tout en tremblant comme une feuille. En résumé, je lui ai dit encore et toujours comment mes sentiments pour elle étaient forts, comment je ne pouvais m'empêcher de penser à elle... finalement pour conclure en lui disant de prendre tout son temps pour y penser à fond, et me donner une réponse seulement quand elle se sentirait sure d'elle. Ca aussi je l'ai souvent regretté.
Encore une fois, j'ai attendu, longtemps. Elle n'a pas répondu, jamais. J'ai dû donc encore la rappeler une fois mais pour lui dire quelque chose de différent. En effet je lui annonçait que j'abandonnais. J'abandonnais toute idée de la conquérir, de la faire changer d'avis...
Ca je l'ai regretté plus que tout ce que j'ai fait jusqu'à présent. Censé me rassurer moi-même, me forcer à changer de cap, à trouver quelqu'un d'autre, à oublier mes sentiments, cela à déclenché tout le contraire. Je ne l'ai jamais autant aimée et désirée qu'après cet instant.
A partir de ce moment j'ai commencé à me sentir vraiment très mal. L'ambiance chez moi y aidait malheureusement beaucoup. J'ai en effet un grand frère absolument crétin qui ne revient les week-end à la maison que pour se planter devant l'ordinateur jusqu'à pas d'heure... Il en résultait bien sûr des engueulades hebdomadaires qui se rajoutaient sur mon bourdon déjà bien imposant. Je me suis alors imposé quelques promenades seul en ville, durant quelques samedi, passant en pèlerinage devant la maison de Maud, me lamentant en solitaire sur cette vie de merde qui s'imposait à moi...
Je n'en finissait pas de broyer des idées noires, de perdre l'appétit, de manquer de sommeil, de ne plus avoir envie de bosser au lycée, de devenir un être aigri et associal, surtout au niveau de ma famille... Je me suis rendu compte en me rendant sur quelques sites internet que tout ces facteurs associés ensemble était qualifiable de dépression au sens pathologique du terme, et qu'il était même conseillé de consulter... Voilà où tout ça m'a mené, c'est quand même incroyable...
Mais je commence à me confier de plus en plus autour de moi. Même certains de mes amis à qui je n'en ai pas parlé l'ont deviné (suffit de voir mon classeur de philo avec des "Maud" griffonnés sur toutes les pages). Mais ceux qui savent toute l'histoire sont désolés pour moi, tout en ne sachant plus quoi me dire... Moi non plus je ne sais plus quoi faire, même si je pense essayer encore une fois, mais de visu, sans me cacher derrière un stupide combiné.
Je ne met surtout rien sur le dos de Maud, rien du tout. Elle est réellement une perle de compréhension, de gentillesse, de bonté. Jamais elle n'a été violente verbalement, ne s'est agacé, ne s'est sentie harcelée... Peut être que si elle l'avait été j'aurai cessé de me tourmenté, mais ce n'est pas son caractère. Cela à au contraire exalté mes sentiments...
Je vous tiens au courant de toute nouveauté à son égard, soyez en surs.
Les semaines passent, et petit à petit je commence à essayer de me confier à mon entourage. D'abord mon meilleur pote comme ça, vaguement, il manifeste pas réellement beaucoup d'intérêt mais ça fait une autre personne qui "sait". Et ensuite et surtout, j'en parle à un excellente amie. Dans un de mes graves moment de déprime j'en viens même à aller chez elle pour causer deux heures durant. Ce qu'il en ressort est simple: soit je "fonce" tout simplement, en étant sûr de moi, en lui parlant avec des mots justes, soit je laisse tomber et arrête d'y penser définitivement.
J'ai essayé la seconde solution, en essayant de penser à d'autres filles même, mais aucune n'était assez... comment dire... personne ne peut être Maud à part Maud, c'est aussi simple que cela!
Soit, je décide donc de lui téléphoner. Je ne vous ai pas encore dit à quel point c'est une épreuve pour moi de téléphoner à l'être aimé. On peut se dire que c'est bien facile, on compose le numéro on tombe sur elle et paf on dit tout ce qu'on a sur le coeur bien plus facilement que si on était l'un en face de l'autre. Pas du tout!
Tout d'abord il y a une intense réflection sur les paroles à dire, sur les mots et les tournures de phrases à employer, sur quoi insister etc... Et dans tout les cas avant on est jamais satisfait de sa réflexion, et après on a de toute façon dit le quart de ce qu'on avait l'intention de dire... Aussi inutile qu'indispensable en somme.
Après cela, c'est avec fébrilité que l'on tape le numéro de téléphone, et avec angoisse que l'on entend la tonalité: est-ce qu'elle est là? La chose la plus déprimante est le cas où l'on appelle toute une après midi sans qu'il n'y ait jamais aucune réponse...
Ensuite, c'est une chose qui peut paraître con, mais qui m'a mine de rien très souvent stressé: tombé sur sa mère. Ca m'arrivait tout le temps, et je craignais en fait qu'elle se mette à penser des "choses". C'est bête mais en fait c'est à cause ma propre mère qui est toujours terriblement vieux jeu et ringarde de ce coté là :-/
Je l'appelle donc, lui dit le quart de ce qu'aurai aimé lui dire, le tout en tremblant comme une feuille. En résumé, je lui ai dit encore et toujours comment mes sentiments pour elle étaient forts, comment je ne pouvais m'empêcher de penser à elle... finalement pour conclure en lui disant de prendre tout son temps pour y penser à fond, et me donner une réponse seulement quand elle se sentirait sure d'elle. Ca aussi je l'ai souvent regretté.
Encore une fois, j'ai attendu, longtemps. Elle n'a pas répondu, jamais. J'ai dû donc encore la rappeler une fois mais pour lui dire quelque chose de différent. En effet je lui annonçait que j'abandonnais. J'abandonnais toute idée de la conquérir, de la faire changer d'avis...
Ca je l'ai regretté plus que tout ce que j'ai fait jusqu'à présent. Censé me rassurer moi-même, me forcer à changer de cap, à trouver quelqu'un d'autre, à oublier mes sentiments, cela à déclenché tout le contraire. Je ne l'ai jamais autant aimée et désirée qu'après cet instant.
A partir de ce moment j'ai commencé à me sentir vraiment très mal. L'ambiance chez moi y aidait malheureusement beaucoup. J'ai en effet un grand frère absolument crétin qui ne revient les week-end à la maison que pour se planter devant l'ordinateur jusqu'à pas d'heure... Il en résultait bien sûr des engueulades hebdomadaires qui se rajoutaient sur mon bourdon déjà bien imposant. Je me suis alors imposé quelques promenades seul en ville, durant quelques samedi, passant en pèlerinage devant la maison de Maud, me lamentant en solitaire sur cette vie de merde qui s'imposait à moi...
Je n'en finissait pas de broyer des idées noires, de perdre l'appétit, de manquer de sommeil, de ne plus avoir envie de bosser au lycée, de devenir un être aigri et associal, surtout au niveau de ma famille... Je me suis rendu compte en me rendant sur quelques sites internet que tout ces facteurs associés ensemble était qualifiable de dépression au sens pathologique du terme, et qu'il était même conseillé de consulter... Voilà où tout ça m'a mené, c'est quand même incroyable...
Mais je commence à me confier de plus en plus autour de moi. Même certains de mes amis à qui je n'en ai pas parlé l'ont deviné (suffit de voir mon classeur de philo avec des "Maud" griffonnés sur toutes les pages). Mais ceux qui savent toute l'histoire sont désolés pour moi, tout en ne sachant plus quoi me dire... Moi non plus je ne sais plus quoi faire, même si je pense essayer encore une fois, mais de visu, sans me cacher derrière un stupide combiné.
Je ne met surtout rien sur le dos de Maud, rien du tout. Elle est réellement une perle de compréhension, de gentillesse, de bonté. Jamais elle n'a été violente verbalement, ne s'est agacé, ne s'est sentie harcelée... Peut être que si elle l'avait été j'aurai cessé de me tourmenté, mais ce n'est pas son caractère. Cela à au contraire exalté mes sentiments...
Je vous tiens au courant de toute nouveauté à son égard, soyez en surs.
Ecrit par Woshee, à 22:03 dans la rubrique "Premiers Pas".
Réapparition de ma belle nymphe après des semaines de séparation.
Vers la fin du mois d'Aout, je commençais petit à petit à oublier Maud. Je faisais autre chose, pensais à autre chose, j'étais parti 2 semaines en Angleterre... J'avais en quelque sorte bien d'autres choses à penser.
Ecrit par Woshee, à 11:50 dans la rubrique "Premiers Pas".
Mercredi (14/04/04)
Suite de mes mésaventures amoureuses avec Maud
Après l'épisode de cette première lettre vint une période de déprime. Déprime provenant de tout ces échecs que j'avais connu en amour, jusqu'à la personne que je prenais pour "la vraie"...
L'épisode de la lettre s'était déroulé en avril, la fin de l'année scolaire approchait donc, et avec une séparation nécessaire de l'être aimé. Mais avant cela, je la vit au contraire beaucoup. Je l'ai même invité à un concert qui se passait dans mon bled, et durant tout ce temps où j'étais avec elle, je n'ai rien su, ni pu dire...
En fait, pour moi la parole est impossible, j'ai trop tendance à refuser toute confrontation directe. Si vous demandez à mes amis de décrire mon caractère, le terme de timide n'apparaitra pas du tout en premier, loin de là, je suis capable de l'ouvrir.
Mais l'un de mes principal problème est une sorte de réserve. Je ne laisse jamais rien filtrer de mes sentiments, je garde tout pour moi en bloc, je laisse mijoter dans mon esprit et ne dit rien jusqu'à ce que ça explose. Mais même cette explosion je fais en sorte de la subir à l'abri des regards indiscrets. Se confier est une chose tellement plus difficile qu'il n'y paraît... mais gardons ça pour plus tard.
L'été vînt donc, et avec lui la cessation de toute rencontre régulière avec Maud. Tout d'abord je n'y pense pas, ou plutôt j'essaye de ne pas y penser. Je me dis que j'étais crétin pour me dire qu'il aurait pu se passer quoi que ce soit.
C'est dans cet état d'esprit de volonté d'oubli forcé que je me rends à une fête chez une amie à l'occasion des vacances. Je m'envoie rapidement pas mal de bière dans le gosier, chose que je ne fais pourtant jamais, et me trouve donc ivre mort avant le coucher du soleil. J'avais cet état en commun avec quelques personnes, notamment une fille que je ne connaissais que vaguement de vue. Nous nous sommes donc rapprochés petit à petit et avons fini par sortir ensemble. Moi qui suit d'habitude le plus grand romantique du monde me trouve soudain en train d'embrasser une fille que je n'aime pas, loin de là... Bon évidemment les choses ne durent, elle devant être sûrement plus lucide que moi, et me repoussant très rapidement malgré mes efforts délployés à la coller le plus possible. Je fais ensuite la gueule toute la nuit seul dans un cooin à cuver et à me lamenter sur mon sort... Je ne crois pas vraiment que c'est le souvenir que tous veulent garder de leur premier baiser, mais c'est malheureuusement celui que je conserverai à jamais.
Ensuite, pas têtu, je décide de lui envoyer une lettre quelques jours plus tard, lui demandant de m'excuser, tout en la "réprimandant" sur son attitude lointaine. Je ne demandait ni plus ni moins à cette fille pour qui je n'éprouvait rien de faire "comme si". Quand j'y repense encore maintenant, j'en suis malade, moi qui me sentait tellement différents de cette jeunesse ne prenant les relations amoureuses que pour un bête jeu humain, je faisait la même chose...
Plus tard, au mois d'aout seulement je reçois sa réponse, qui me remet bien à ma place. Je ne lui répond pas.
Par contre, Maud me reviens à l'esprit tout doucement, et c'est à elle que je décide d'envoyer une autre lettre. Cette lettre là fut plus travaillée, plus "poussée". Quand je pense maintenant à ce que j'ai mis dedans, je me sens bête, mais il me semblait que c'était nécessaire. J'étais en fait à la limite de la dissertation sur l'amour des jeunes, donnant mon point de vue et le comparant à celui de notre société. J'insistai une fois de plus sur la réalité de mes sentiments et sur leur force.
Je n'ai jamais reçu de réponse à cette lettre...
L'épisode de la lettre s'était déroulé en avril, la fin de l'année scolaire approchait donc, et avec une séparation nécessaire de l'être aimé. Mais avant cela, je la vit au contraire beaucoup. Je l'ai même invité à un concert qui se passait dans mon bled, et durant tout ce temps où j'étais avec elle, je n'ai rien su, ni pu dire...
En fait, pour moi la parole est impossible, j'ai trop tendance à refuser toute confrontation directe. Si vous demandez à mes amis de décrire mon caractère, le terme de timide n'apparaitra pas du tout en premier, loin de là, je suis capable de l'ouvrir.
Mais l'un de mes principal problème est une sorte de réserve. Je ne laisse jamais rien filtrer de mes sentiments, je garde tout pour moi en bloc, je laisse mijoter dans mon esprit et ne dit rien jusqu'à ce que ça explose. Mais même cette explosion je fais en sorte de la subir à l'abri des regards indiscrets. Se confier est une chose tellement plus difficile qu'il n'y paraît... mais gardons ça pour plus tard.
L'été vînt donc, et avec lui la cessation de toute rencontre régulière avec Maud. Tout d'abord je n'y pense pas, ou plutôt j'essaye de ne pas y penser. Je me dis que j'étais crétin pour me dire qu'il aurait pu se passer quoi que ce soit.
C'est dans cet état d'esprit de volonté d'oubli forcé que je me rends à une fête chez une amie à l'occasion des vacances. Je m'envoie rapidement pas mal de bière dans le gosier, chose que je ne fais pourtant jamais, et me trouve donc ivre mort avant le coucher du soleil. J'avais cet état en commun avec quelques personnes, notamment une fille que je ne connaissais que vaguement de vue. Nous nous sommes donc rapprochés petit à petit et avons fini par sortir ensemble. Moi qui suit d'habitude le plus grand romantique du monde me trouve soudain en train d'embrasser une fille que je n'aime pas, loin de là... Bon évidemment les choses ne durent, elle devant être sûrement plus lucide que moi, et me repoussant très rapidement malgré mes efforts délployés à la coller le plus possible. Je fais ensuite la gueule toute la nuit seul dans un cooin à cuver et à me lamenter sur mon sort... Je ne crois pas vraiment que c'est le souvenir que tous veulent garder de leur premier baiser, mais c'est malheureuusement celui que je conserverai à jamais.
Ensuite, pas têtu, je décide de lui envoyer une lettre quelques jours plus tard, lui demandant de m'excuser, tout en la "réprimandant" sur son attitude lointaine. Je ne demandait ni plus ni moins à cette fille pour qui je n'éprouvait rien de faire "comme si". Quand j'y repense encore maintenant, j'en suis malade, moi qui me sentait tellement différents de cette jeunesse ne prenant les relations amoureuses que pour un bête jeu humain, je faisait la même chose...
Plus tard, au mois d'aout seulement je reçois sa réponse, qui me remet bien à ma place. Je ne lui répond pas.
Par contre, Maud me reviens à l'esprit tout doucement, et c'est à elle que je décide d'envoyer une autre lettre. Cette lettre là fut plus travaillée, plus "poussée". Quand je pense maintenant à ce que j'ai mis dedans, je me sens bête, mais il me semblait que c'était nécessaire. J'étais en fait à la limite de la dissertation sur l'amour des jeunes, donnant mon point de vue et le comparant à celui de notre société. J'insistai une fois de plus sur la réalité de mes sentiments et sur leur force.
Je n'ai jamais reçu de réponse à cette lettre...
Ecrit par Woshee, à 19:43 dans la rubrique "Premiers Pas".
Premier récit
Tout d'abord je me présente: Nicolas, lycéen de bientôt 18 ans résidant en Auvergne.
Je tiens à partager mon expérience avec du monde, je ne sais pourquoi, je pense que j'attends que ça me fasse me sentir mieux...
Ce blog sera donc le récit de ma rencontre avec une fille que j'ai aimé, et que j'aime toujours: Maud.
Maud est une fille que je connait depuis trés longtemps. Elle à un an de plus que moi, et je la connais surtout de l'école de musique locale ou l'on se fréquente plusieurs fois par semaine. Jusqu'au début de l'année dernière, elle était une fille que j'appréciai bien, à laquelle je tenai, mais sans plus.
Puis je ne sais pas ce qui est arrivé, mais je me suis mis à l'aimer. Ca à l'air bête dit comme ça, je sais, mais que dire d'autre? Soudainement, je me suis mis à la voir réellement telle qu'elle était, à apprécier son visage tellement fin, son caractère tellement ouvert, compréhensif, drôle... sa manièe si "unique" et originale de s'habiller...
J'en suis tombé fou amoureux, une sorte de coup de foudre à rebours, je ne comprends toujours pas moi-même ce qui est arrivé.
C'est alors que j'ouvre une petite parenthèse: Je ne suis jamais "sorti" avec une fille. Jamais je n'ai embrassé quiconque... Oui à 17 ans, c'est une chose qui m'a travaillé depuis vraiment longtemps. Je ne suis pourtant pas repoussant (des photos suivront), je suis de l'avis général un bon copain, agréable, drôle, je suis toujours proche de la gente féminine (mes meilleurs amis sont des filles, et j'ai toujours eu plus de facilité à me confier à elles), mais jamais une seule fois dans ma vie, je n'ai perçue une fille qui aie des sentiments pour moi. Pas un mot d'amiur, pas une lettre, pas une parole, rien!
Alors que de mon coté, je tentai désespérément de trouver l'âme soeur, demandant à 6 ou 7 filles depuis la 3°, mais rien n'y fit. Vous ne pouvez pas savoir comme c'est décourageant et comme cela vous fait perdre toute confiance en vous.
Tout ça pour dire que j'était le plus timide des hommes, et que je ne savais réellement plus comment m'y prendre avec la fille que j'aimais plus que personne auparavant...
Ce que je fis donc, je ne m'en aurai jamais cru capable: je lui ait écrit une lettre. Oui une lettre d'amour à l'ancienne, manuscrite... C'était vraiment quelque chose de difficile, mais je l'ai fait et je l'ai envoyée. Elle a mis du temps à me répondre, c'est seulement 3 semaines après qu'elle est venue me voir pour me sortir les paroles que j'entendais depuis des années à chaque fois que j'abordai une fille: "Blabla bon copain blabla pas gacher une bonne amitié blabla je t'aime bien mais pas autant..." Je ne supportait plus ça, je l'avais trop entendu, mais lorsqu'elle est venue me causer, je n'ai rien, strictement rien pu répondre, j'étais tétanisé. J'avais pas l'habitude, je ne savais pas comment m'y prendre, j'avais peur d'aggraver les choses, peur de dire une connerie, et j'avais trop mal au coeur... Elle me dit quand même qu'elle ne s'y attendait absolument pas, que je l'avais surpris, et que de là venait son temps de réaction..
Je crois que j'avais pleuré quand je suis rentré chez moi... c'était le début de ma grande dépression adolescente qui dure encore aujourd'hui, plus intensément que jamais.
Voilà donc le début de mon histoire avec ma chère et tendre Maud. Le début car heureusement ou malheureusement pour moi, je n'ai pas baissé les bras. A bientôt pour la suite si jamais quelqu'un me lit.
Je tiens à partager mon expérience avec du monde, je ne sais pourquoi, je pense que j'attends que ça me fasse me sentir mieux...
Ce blog sera donc le récit de ma rencontre avec une fille que j'ai aimé, et que j'aime toujours: Maud.
Maud est une fille que je connait depuis trés longtemps. Elle à un an de plus que moi, et je la connais surtout de l'école de musique locale ou l'on se fréquente plusieurs fois par semaine. Jusqu'au début de l'année dernière, elle était une fille que j'appréciai bien, à laquelle je tenai, mais sans plus.
Puis je ne sais pas ce qui est arrivé, mais je me suis mis à l'aimer. Ca à l'air bête dit comme ça, je sais, mais que dire d'autre? Soudainement, je me suis mis à la voir réellement telle qu'elle était, à apprécier son visage tellement fin, son caractère tellement ouvert, compréhensif, drôle... sa manièe si "unique" et originale de s'habiller...
J'en suis tombé fou amoureux, une sorte de coup de foudre à rebours, je ne comprends toujours pas moi-même ce qui est arrivé.
C'est alors que j'ouvre une petite parenthèse: Je ne suis jamais "sorti" avec une fille. Jamais je n'ai embrassé quiconque... Oui à 17 ans, c'est une chose qui m'a travaillé depuis vraiment longtemps. Je ne suis pourtant pas repoussant (des photos suivront), je suis de l'avis général un bon copain, agréable, drôle, je suis toujours proche de la gente féminine (mes meilleurs amis sont des filles, et j'ai toujours eu plus de facilité à me confier à elles), mais jamais une seule fois dans ma vie, je n'ai perçue une fille qui aie des sentiments pour moi. Pas un mot d'amiur, pas une lettre, pas une parole, rien!
Alors que de mon coté, je tentai désespérément de trouver l'âme soeur, demandant à 6 ou 7 filles depuis la 3°, mais rien n'y fit. Vous ne pouvez pas savoir comme c'est décourageant et comme cela vous fait perdre toute confiance en vous.
Tout ça pour dire que j'était le plus timide des hommes, et que je ne savais réellement plus comment m'y prendre avec la fille que j'aimais plus que personne auparavant...
Ce que je fis donc, je ne m'en aurai jamais cru capable: je lui ait écrit une lettre. Oui une lettre d'amour à l'ancienne, manuscrite... C'était vraiment quelque chose de difficile, mais je l'ai fait et je l'ai envoyée. Elle a mis du temps à me répondre, c'est seulement 3 semaines après qu'elle est venue me voir pour me sortir les paroles que j'entendais depuis des années à chaque fois que j'abordai une fille: "Blabla bon copain blabla pas gacher une bonne amitié blabla je t'aime bien mais pas autant..." Je ne supportait plus ça, je l'avais trop entendu, mais lorsqu'elle est venue me causer, je n'ai rien, strictement rien pu répondre, j'étais tétanisé. J'avais pas l'habitude, je ne savais pas comment m'y prendre, j'avais peur d'aggraver les choses, peur de dire une connerie, et j'avais trop mal au coeur... Elle me dit quand même qu'elle ne s'y attendait absolument pas, que je l'avais surpris, et que de là venait son temps de réaction..
Je crois que j'avais pleuré quand je suis rentré chez moi... c'était le début de ma grande dépression adolescente qui dure encore aujourd'hui, plus intensément que jamais.
Voilà donc le début de mon histoire avec ma chère et tendre Maud. Le début car heureusement ou malheureusement pour moi, je n'ai pas baissé les bras. A bientôt pour la suite si jamais quelqu'un me lit.
Ecrit par Woshee, à 19:42 dans la rubrique "Premiers Pas".